mercredi 20 décembre 2017

Start-up : To be or not to be

Vers la fin des années 90 le monde est frappé par la crise économique et un déclin dans la consommation des individus entraînant une nouvelle forme d’entreprise : la Start-up. A l’époque, le canevas législatif et politique poussait à ce genre d’initiative. Aors qu’ aujourd’hui, la donne a changé, le contexte économique aussi… alors que peut-on dire des Start-up ? Mythe ou réalité ?

START-UP EL PHENOMENO

Les start-up ont marqué les années 2000, ici et un peu partout dans le monde. Comment expliquer une telle montée ? Effet de mode ? En réalité, il y a certains indicateurs qui ne trompent pas :
1/ L'évolution des tendances : c’est une période marquée par les levées de fonds. On a pu assister à la création de nouveaux services : achats groupés, sites féminins, crédit en ligne, voyance en ligne… on a pu découvrir également de nouveaux business models qui introduisaient de nouveaux acteurs de l’économie.
2/ L’écroulement boursier : à côté, on assiste aux premières grosses faillites de la Net-économie qu’on pensait invincible. Les règles du jeu changent alors et il faut revoir tous le schéma économique. Désormais, le capital-risque fait preuve de plus de rigueur. La rentabilité est au centre du débat et avant d’octroyer des crédits et des financements, il faut s’assurer de la viabilité du projet. On accorde aussi de l’importance à l’équipe dirigeante qui doit être expérimentée. Plus question de négliger le côté qualitatif de chaque projet.
3/ Du B2C au B2B : la publicité est au cœur de tous les business models. En effet, de jeunes créateurs, souvent issus du conseil en marketing montent des projets web (achats groupés, vente aux enchères…) afin de drainer le maximum de trafic et par la suite construire un modèle de revenus issus de la publicité. Ainsi on voit bien l’évolution d’un montage financier passant du BtoC au BtoB. On assiste aussi à la naissance de nouveaux services, ce qu’on appelle les fournisseurs de Solutions qui ne vendent pas de logiciels, mais les louent en ligne.

LA MONTÉE DES SPIN-OFF

Dans cette nouvelle économie, de grands groupes issus de l'économie traditionnelle comme NRJ, Vivendi... se font concurrencer par des petites marques, start-up, et se trouvent dans l’obligation de créer des filiales plus flexibles qui ressemblent à des start-up. Pourquoi donc ?
Tout simplement parce que ces grands groupes, même s’ils offrent des salaires motivants ne peuvent récompenser leurs ressources humaines comme une start-up qui offre à ses salariés de gagner des millions avec leurs stock-options. Pour être réactifs, ils créent donc des filiales Internet : les Spin-Off.
C’est une formule gagnante qui réunit la connaissance du métier et la créativité de jeunes talents. En général, on est loin du modèle très rigide de l’entreprise classique, les investissements se font rapidement sans pour autant faire intervenir toute la hiérarchie. Le style de management est simplifié.

PORTRAIT D'UNE START-UP TYPE

La nouvelle économie favorise le développement de start-up dans les Nouvelles Technologies. D’ailleurs, les entreprises télécoms ont connu un vrai boom à cette période de l’histoire. Une Start-up se caractérise par plusieurs points qu’on retrouve dans la majorité des modèles :
  • Un développement rapide : en général, le développement est très rapide, en moyenne 30% supérieur à une entreprise classique. En réalité, elles n’ont pas vraiment le choix. Elles doivent obtenir rapidement (visibilité, rentabilité…) ce que les grandes structures mettent des années à obtenir. D’ailleurs, Son business Plan prévoit une rentabilité au bout de 3-4 ans.
  • Beaucoup d’investissement en temps de travail : si vous pensez que ces jeunes créateurs se reposent sur leurs lauriers, vous vous trompez profondément ! On ne compte pas moins de 70h à 80h par semaine. D’ailleurs c’est à ces nouvelles structures d’entreprise que l’on doit le fameux « special day » : commencer sa journée de travail à 8h le matin et la finir à 1 H du matin (le lendemain) avec 1 heure pour déjeuner et 1h pour dîner…
Le risque financier étant élevé, la trésorerie d’une start-up se base sur des fonds extérieurs. En effet, les banques ont du mal à accepter de devenir partenaire de ce genre de structure, d’où l’intérêt des capital-risqueurs et autres business angel.
L'incertitude est un quotidien dans la start-up. D’ailleurs, il semble bien qu’elle en tire une force. Tandis qu'une entreprise traditionnelle élabore des modèles pour réduire risques et incertitudes, la start-up évolue souvent dans un marché où les besoins ne sont pas clairement identifiés. Jouer avec cette incertitude et convaincre de la pertinence de son idée est un défi au quotidien.

PROFIL TYPE DU MANAGER D’UNE START UP

Mais qui est-il donc ? En réalité, difficile de concevoir un profil modèle. Le recrutement est souvent diversifié et on apprécie les personnes polyvalentes. En général, ce ne sont pas des personnes surqualifiées mais plutôt des gens qui ont acquis de l’expérience. Rien d’étonnant à croiser un autodidacte dans une start-up.
Un fonctionnement sur les compétences : difficile de voir une start-up basant son efficacité sur la hiérarchie. C’est plutôt le modèle des compétences qui prône. D’ailleurs le système de rémunération se base également sur les compétences et non sur la hiérarchie.
Le recrutement des collaborateurs est très rapide, souvent en moins d’une semaine ont lieu recrutement, proposition et embauche. En général les salaires sont importants et les contributions aux bénéfices de l'entreprise et autres Stock Options sont de rigueur.
Si nous devions établir quelques critères du Start-Managers, nous dirions qu’il est souvent très jeune, parfois inexpérimenté, venant de secteurs scientifiques ou commerciaux. C’est un travailleur acharné qui sait prendre des décisions rapidement.

ET DONC L’ELDORADO… ?

Souvent décrites comme l’Eldorado, ces start-up dirigées par des petits jeunes en baskets et jeans n’ont rien à voir avec le paradis. Même si elles représentent un symbole de l’esprit entrepreneurial, elles ne détiennent pas le secret de la réussite : gros challenges, dépenses énormes… sans oublier que le marché semble saturer dans cette bulle d’internet.
Il est clair que le paysage économique les comptera durant les années à venir mais il semble plus délicat de se trouver une place au milieu de toutes ses start-up. Les managers vont devenir une denrée rare pourchassés par les plus puissants.

Oubliez le bureau traditionnel, nous entrons dans l’ère de l’entreprise informelle

Au sein de sa cellule de recherche et développement « WorkSpace Futures », Steelcase anticipe les changements qui impacteront la vie des entreprises dans un futur plus ou moins proche. Le groupe travaille avec les organisations du monde entier, tous secteurs confondus, afin de créer des espaces qui amplifient la performance, l’engagement et le bien-être de leurs collaborateurs. Dans le cadre de notre série « Tribunes RH », Serena Borghero, Directeur des relations media EMEA Steelcase, démontre à travers cinq observations que nous entrons dans l’ère de l’entreprise informelle. Une ère qui bouscule résolument les codes traditionnels…
« Plusieurs évolutions tangibles viennent confirmer l’idée qu’une entreprise informelle se dessine dans l’Hexagone. Même s’il est encore difficile de faire changer la culture managériale française et même si la vision de l’espace de travail est encore trop perçue comme un coût, les choses changent. Les Office managers, Hapinness officers, Directeurs de l’immobilier et Facility Managers commencent à se faire une place, signe que l’espace de travail est une ressource qu’il est important de bien gérer. Une prise de conscience liée à l’augmentation des loyers, certes, mais liée également à la pénurie de certains talents qu’il n’est possible d’attirer et de fidéliser qu’en les choyant. La tendance n’en est qu’à ses débuts et fait voler en éclats les codes rigides de l’entreprise. »

« Dis-moi comment tu veux travailler, et je te proposerai un espace qui te conviendra »

Dans de nombreuses entreprises, le bureau fixe est la règle. A chaque salarié son espace de travail individuel, quels que soient les projets sur lesquels il travaille, sa personnalité, sa fonction, ses besoins… Ce poste est inchangeable et inchangé, même dans les open spaces. Or, ce schéma unique commence à être remis en cause au profit d’une nouvelle approche centrée sur le collaborateur.
De même que l’on fait rarement la même chose tout au long d’une journée, on n’a rarement besoin du même espace de travail selon que l’on doit se concentrer, échanger, communiquer, s’inspirer de l’énergie des autres, se régénérer… Des études ont démontré qu’un salarié est davantage satisfait de son entreprise et épanoui dans sa fonction lorsqu’il a le choix et le contrôle de son espace de travail.
LINC – crédit photo : Steelcase
« Dis-moi comment tu veux travailler, et je te proposerai un espace qui va te convenir » : telle pourrait être donc la devise des entreprises informelles. Une révolution qui n’exclue pas les formes de travail classiques, mais qui englobent dans une approche plus globale et pragmatique.
Doit-on alors pousser les murs, voire déménager ? Non. Cela passe en réalité par une meilleure gestion de l’espace. A titre d’exemple, une entreprise qui emploie des forces de vente voit souvent ses commerciaux se rendre sur le terrain. Tous ont-ils besoin d’un bureau attitré ? Ne peut-on pas, avec l’aide d’outils numériques, optimiser ces espaces souvent vides pour leur donner de nouvelles définitions adaptables en fonction des besoins (salle de réunion, lieu pour brainstormer, espace pour s’isoler…) ?

Réinvestir les cafèt’ et les couloirs pour favoriser la sérendipité

Au-delà d’un nouvel usage de l’espace bureau, l’entreprise informelle c’est aussi quand l’entreprise qui se réapproprie les espaces oubliés. La cafétéria en est le symbole par excellence. Mieux pensé, ce lieu peut être propice à des échanges plus décontractés mais tout aussi constructifs. C’est d’ailleurs souvent au cours de ces échanges informels et imprévus que de brillantes idées émergent. Il est donc important de faire en sorte que les gens se rencontrent à nouveau dans les entreprises.
Salle de pause, couloirs, paliers : tous les lieux doivent être réinvestis, avec du mobilier permettant de se poser et des tableaux ou blocs notes pour noter ses idées ainsi que des machines à cafés à disposition, afin d’encourager la sérendipité. Un concept fondateur qui consiste à mettre en places les conditions nécessaires pour que le hasard fasse bien les choses, autrement dit pour multiplier ces « chocs » pour faire naître des collaborations fécondes et des relations humaines plus riches.
LINC – crédit photo : Steelcase

Faire voir la vie en rose aux salariés

Finis les tons gris et le mobilier sans caractère. Aujourd’hui la couleur et les matériaux les plus design et audacieux investissent les lieux pour raconter une histoire et embarquer les salariés dans un univers à l’identité assumée. Une avancée de taille quand on sait que 31 % des     Français trouvent leur bureau « impersonnel » selon une étude Ipsos pour Steelcase. Revêtements en laine de feutre, tissus aux motifs alvéolés, plaquage chêne, textures singulières… Les codes de l’habitat se sont emparés des bureaux pour décomplexer les espaces. Désormais, les entreprises prennent soin de leurs intérieurs au même titre qu’un individu prend soin de son salon. Les collaborateurs doivent être dans les meilleures dispositions émotionnelles.

Vers un bien-être physique, émotionnel et cognitif

Et impossible d’envisager un confort émotionnel sans un confort ergonomique. Là aussi, les postures ont longtemps été dictées par un certain formalisme, autrement dit, être assis à son bureau, le dos droit et les coudes perpendiculaires.
Or, de plus en plus d’entreprises brisent le tabou du confort. Une nécessité si elles veulent attirer les nouvelles générations qui ont développé des habitudes de postures très différentes de leurs ainés : des postures plus décontractées, plus « lovées ».
Le nouveau mobilier suit donc cette tendance et répond aujourd’hui à trois critères : le bien-être physique (prévenir le mal de dos), émotionnel (être plus détendu) et cognitif (mieux régénérer le cerveau et se concentrer). Et alors que 32 % des Français disent ne pas avoir la possibilité de bouger et de changer de posture, Steelcase travaille en étroite collaboration avec des professionnels du design dans le monde entier pour réinventer le mobilier de bureau et permettre aux salariés de bouger et varier les postures au cours de la journée, pour ne pas rester statique. 
LINC – crédit photo : Steelcase

Exit la tour d’ivoire pour les dirigeants

Dernière image d’Épinal de l’entreprise traditionnelle qui se fissure : celle du dirigeant enfermé dans sa tour d’ivoire, coupé de la base, installé dans un bureau plus spacieux que les autres et au mobilier cossu, comme pour renvoyer un signal de distance et de protection.
Désormais, les directeurs et responsables prennent leurs distances avec le critère d’inaccessibilité qui a longtemps caractérisé leur statut. Le fonctionnement en silo, l’intermédiaire d’un(e) assistant(e), la hiérarchie pyramidale : tous ces composants d’un management « à l’ancienne » tendent à disparaître. Les dirigeants sont de plus en plus en contact avec leurs équipes, et laissent volontiers transparaître leur personnalité tout en insufflant une culture d’entreprise. En décentralisant le processus de prise de décision, ils développent un modèle plus consultatif et collaboratif sollicité par les nouvelles générations de travailleurs.

mardi 19 décembre 2017


Dans le cadre du projet B-faso creative , j’ai eu l’opportunité de former 15 chefs d’entreprise burkinabé 🇧🇫 et à préparer le lancement d’une série de projet sur place dont 2 incubateurs au Togo 🇹🇬 ... le retour au froid belge est brutal 😥😥...2018 for more sun ☀️☀️☀️☀️☀️☀️☀️☀️☀️
#personallegend #godisgreat





Ils inventent, ils imaginent, ils explorent.
Ils créent, ils inspirent. Ils font avancer l’humanité.
Là où certains ne voient que folie, nous voyons du génie.
Car seuls ceux qui sont assez fous pour penser qu’ils peuvent changer le monde y parviennent.” #V


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